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Les nouveaux radars thermiques sont déployés : attention aux amendes, jusqu’à 135 €



Bienvenue dans l’ère des radars de covoiturage, dernière innovation en date dans l’arsenal technologique de la sécurité routière française. Ces dispositifs sophistiqués ne se contentent pas de flasher les véhicules en excès de vitesse. Non, leur mission est bien plus complexe : ils traquent les conducteurs solitaires qui oseraient s’aventurer sur les voies réservées au covoiturage.


Les radars thermiques sont déployés sur les routes dédiées au covoiturage


Déployés sur 16 kilomètres de voies rapides autour de Lyon, ces radars nouvelle génération sont actifs 24h/24 et 7j/7. Strasbourg n’est pas en reste, avec ses propres radars en service depuis mi-juillet sur la M35. L’objectif ? Encourager le covoiturage, fluidifier le trafic et, accessoirement, améliorer la qualité de l’air. Un coup de pouce écologique et pratique, en somme.


Mais gare aux contrevenants : si vous vous faites prendre en flagrant délit de solitude sur ces voies réservées, votre portefeuille risque d’en prendre un coup. L’amende s’élève à 135 euros, réduite à 90 euros en cas de paiement immédiat. Une note salée qui devrait faire réfléchir à deux fois avant de céder à la tentation.


Le fonctionnement de ces radars repose sur une technologie de pointe alliant caméras infrarouges et intelligence artificielle. Capables de détecter la chaleur corporelle des occupants d’un véhicule, ces sentinelles électroniques peuvent distinguer avec une précision remarquable de 94 % le nombre de passagers, qu’il s’agisse d’adultes, d’enfants, voire même d’animaux.

Rassurez-vous cependant, chaque photo prise par ces radars futuristes passe sous l’œil on l’espère vigilant d’un policier municipal avant l’envoi de l’amende. Une touche humaine dans ce processus high-tech qui permet d’éviter les erreurs et de préserver un semblant de présomption d’innocence.


Mais l’efficacité de ce dispositif soulève des débats. Certains experts en mobilité urbaine s’interrogent sur la pertinence d’une telle mesure dans un pays où la culture du covoiturage est encore émergente. D’autres pointent du doigt le risque d’accentuer les inégalités sociales, arguant que tous les citoyens n’ont pas la même facilité à pratiquer le covoiturage, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles.

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